Indisponibilité du corps ou libre disposition de soi? – Aude Mirkovic
Le droit protège la personne en son corps, contre autrui mais aussi contre elle-même et le principe d’indisponibilité du corps humain limite la marge de manœuvre de la personne sur son corps. Cette protection de la personne, malgré elle et parfois contre sa volonté est-elle pertinente dans une société qui revendique une libre disposition de soi toujours plus étendue ? Le consentement pourrait-il devenir le seul critère de l’éthique ? Au contraire, les limites apportées par la société à la libre disposition de soi sont-elles légitimes et, si oui, comment les déterminer?
Autant de questions que la nature sociale de l’homme, dont découle la vie en société, invite à résoudre: l’indisponibilité du corps humain est-elle donc protectrice, ou liberticide ?
Le droit protège la personne en son corps, contre autrui mais aussi contre elle-même et le principe d’indisponibilité du corps humain limite la marge de manœuvre de la personne sur son corps. Cette protection de la personne, malgré elle et parfois contre sa volonté est-elle pertinente dans une société qui revendique une libre disposition de soi toujours plus étendue ? Le consentement pourrait-il devenir le seul critère de l’éthique ? Au contraire, les limites apportées par la société à la libre disposition de soi sont-elles légitimes et, si oui, comment les déterminer?
Autant de questions que la nature sociale de l’homme, dont découle la vie en société, invite à résoudre: l’indisponibilité du corps humain est-elle donc protectrice, ou liberticide ?
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